6 novembre 2009
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Poucharramet a le plaisir d'accueillir le club des cinq dans le cadre du festival de la BD du 7 Novembre au 7 Décembre. Alors si l'envie vous prend, tous à la Maison de la Terre de Poucharramet.
UN DESSIN, ça peut se faire comme ça…
Tel un enfant de trois ans, on prend le crayon et hop, au bout de cinq minutes, le trait est jeté, sans règles, sans le souci du détail ; on obtient alors un petit « mickey » à l’allure sympathique. C'est efficace, libérateur, trop facile peut-être…
« si c'est tous les jours comme ça le métier d'illustrateur… ben y s'fatiguent pas trop, ceux-là… »
Et bien non, ce n'est pas comme ça…
Les moments pendant lesquels nous sommes en pleine phase de « création » ne sont pas si nombreux que ça ; en effet, notre statut de travailleur (oui, oui, travailleur !) indépendant nous contraint à gérer notre activité de A à Z (les clients, la comptabilité, le planning…). Ensuite, lorsqu'enfin nous sommes installés à notre table à dessin ou devant notre ordinateur, c'est pour, la plupart du temps, répondre à une demande.
Que ce soit la commande d'un client ou un projet personnel, pour un plan de communication ou une parution presse ou édition, le processus reste quasiment le même :
Déjà, il y a des contraintes techniques et sémantiques (formats, couleurs ou non, informations à faire figurer, idées à faire passer…). Nous tournons alors autour du sujet, faisons un tas de crayonnés (brouillons de dessin souvent au crayon à papier) parce que notre boulot c'est dire des choses, raconter, proposer… Non pas par la parole mais par les formes et les couleurs. Alors on cherche. On dessine. On gribouille. On efface. On reprend… On cherche la forme adéquate, comme quelqu'un qui cherche un vocabulaire approprié lors d'une discussion.
Car nous sommes auteurs, auteurs d'images.
Ensuite vient le moment de « l'exécution » ; jargon professionnel qui revient à dire « je mets au propre ». Bref, nous attaquons l’image finale, celle qui sera utilisée, diffusée, celle que vous lirez.
Alors voilà, nous ; illustratrice, illustrateurs, faiseuse et faiseurs d’images, du livre jeunesse, au graphisme en passant par la bande dessinée… Qui pour l’occasion, formons « le club des cinq » nous vous proposons une vingtaine d’images illustrant, à la manière de chacun, ce processus de création qui pourrait s'intituler « du crayonné à l'imprimé ».
Le club des cinq
UN DESSIN, ça peut se faire comme ça…
Tel un enfant de trois ans, on prend le crayon et hop, au bout de cinq minutes, le trait est jeté, sans règles, sans le souci du détail ; on obtient alors un petit « mickey » à l’allure sympathique. C'est efficace, libérateur, trop facile peut-être…
« si c'est tous les jours comme ça le métier d'illustrateur… ben y s'fatiguent pas trop, ceux-là… »
Et bien non, ce n'est pas comme ça…
Les moments pendant lesquels nous sommes en pleine phase de « création » ne sont pas si nombreux que ça ; en effet, notre statut de travailleur (oui, oui, travailleur !) indépendant nous contraint à gérer notre activité de A à Z (les clients, la comptabilité, le planning…). Ensuite, lorsqu'enfin nous sommes installés à notre table à dessin ou devant notre ordinateur, c'est pour, la plupart du temps, répondre à une demande.
Que ce soit la commande d'un client ou un projet personnel, pour un plan de communication ou une parution presse ou édition, le processus reste quasiment le même :
Déjà, il y a des contraintes techniques et sémantiques (formats, couleurs ou non, informations à faire figurer, idées à faire passer…). Nous tournons alors autour du sujet, faisons un tas de crayonnés (brouillons de dessin souvent au crayon à papier) parce que notre boulot c'est dire des choses, raconter, proposer… Non pas par la parole mais par les formes et les couleurs. Alors on cherche. On dessine. On gribouille. On efface. On reprend… On cherche la forme adéquate, comme quelqu'un qui cherche un vocabulaire approprié lors d'une discussion.
Car nous sommes auteurs, auteurs d'images.
Ensuite vient le moment de « l'exécution » ; jargon professionnel qui revient à dire « je mets au propre ». Bref, nous attaquons l’image finale, celle qui sera utilisée, diffusée, celle que vous lirez.
Alors voilà, nous ; illustratrice, illustrateurs, faiseuse et faiseurs d’images, du livre jeunesse, au graphisme en passant par la bande dessinée… Qui pour l’occasion, formons « le club des cinq » nous vous proposons une vingtaine d’images illustrant, à la manière de chacun, ce processus de création qui pourrait s'intituler « du crayonné à l'imprimé ».
Le club des cinq
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